Mes secrets inavouables...

J'ai été taguée par LMO, pour dévoiler 7 secrets de ma petite vie...

Etant d'un naturel assez expansif, j'ai peu de secrets à bien y réfléchir...

Donc, qu'est-ce qui pourrait me faire honte ?

1- Quand je suis sous douche, je chante en faisant semblant que le pommeau est un micro !!! C'est une vieille habitude qui remonte à l'époque où je voulais être une star ...

2- Je me fais des moues de Marilyn devant la glace et le pire c'est que ça me fait rire...

3- Quand je suis en voiture, j'insulte tout le monde avec des mots que je ne pensais même pas connaître !

4- J'adore les comédies musicales, de Annie à La mélodie du bonheur, en passant par les 10 commandements et Roméo et Juliette... Et je chante les chansons en hurlant quand je fais le ménage...

5- Parfois l'été je lis les romans Harlequin que je trouve dans les maisons de vacances...Mais que l'été, je ne sais pas si mon cerveau se met au ralenti en juillet - août ?

6- Je regarde les mélos de 13h30 de M6 et je pleure comme une madeleine...

7- Je me moque très souvent des gens, juste pour rire et je fais la morale à mes filles pour ne pas le faire ;-)

J'espère qu'il va me rester des amis après tout ça...

A mon tour de taguer Clarita et Valérie, si elle passe par ici...

Quand la barbarie se veut de l'honneur

Hier j'ai visionné une vidéo reçue par courrier électronique.

Comme d'habitude je reçois, soit des diaporamas dégoulinants de bons sentiments, soit des conneries rigolotes, j'ai ouvert sans vraiment faire attention au titre "lapidation d'une gamine"...

Et là, descente dans les bas-fonds de l'horreur. Le temps que je réalise ce que je regardais, une nausée est montée.

Il s'agissait d'hommes, non, ils ne méritent pas le nom d'hommes, de chiens enragés, en train de lapider une jeune fille, à coup de pierres, de parpaings, de coups de pieds, pendant que d'autres filmaient avec leur téléphone portable ...

Sous le choc, j'ai attendu que quelqu'un intervienne pour sauver cette jeune fille d'une mort certaine et quand j'ai compris, que non, l'horreur allait se poursuivre, jusqu'à l'indicible, j'ai coupé cette vidéo, avec un poids sur le cœur, l"envie de vomir et une grande angoisse.

Tout ceci n'a pris que 30 secondes, de la surprise à la compréhension, puis à l'écœurement et jusqu'à l'insoutenable qui a rendu ces images impossibles à voir.

J'étais tellement mal que je suis allée chercher qui était cette jeune fille, lui redonner un peu de vie, d'identité, d'humanité.

Elle s'appelait Dua Khalil Aswad, elle avait 17 ans.

Elle faisait partie d'une minorité Kurde irakienne et son crime est d'être tombée amoureuse d'un musulman. Se sont ses parents, qui ont commandité son assassinat, car ils estimaient être humiliés. Cela s'appelle un crime d'honneur.

Je me pose la question de la diffusion de cette vidéo. Comme toujours deux points de vue s'opposent.

La necessité de témoigner, donc de montrer.

Et le désir de ne pas rajouter à l'horreur.

Pour ma part, même si cette vidéo m'a bouleversée, je crois qu'elle m'a fait prendre conscience de la vérité brute de la lapidation. Savoir que quelque chose existe ce n'est pas forcement l'appréhender dans sa réalité.

Malheureusement ce n'est pas un geste isolé, c'est pratiqué dans de nombreux pays avec lesquels la France a des relations diplomatiques...

Même si c'est une goutte d'eau et que beaucoup doit encore être fait pour protéger les femmes, une pétition contre la lapidation existe.

Signons là et exprimons notre rejet de ces pratiques monstrueuses et inhumaines.

Paroles d'enfants...

Mademoiselle A rentre de l'école toute contente...
"On va faire activité cirque le mardi et le jeudi, c'est génial... par contre mes copains avaient la trouille ! "
"Ah, on pourquoi ils s'inquiétaient ?"
"Ben, ils ont peur des lions et des tigres blancs "


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Lors d'un repas, Mademoiselle B nous interroge sur les filières universitaires...
"Et bien, il y a la fac de sciences, la fac de médecine, la fac de droit, la fac de lettres..."
"Et ben moi, je ne peux pas faire fac de lettres !"
"Ah, pourquoi ?"
"Quand même, je ne sais pas faire de vélo !"
"Et alors, c'est quoi le rapport ?"
"Ben, les facteurs ils sont à vélo non !!!"

Je dois dire que j'ai mis quelques secondes à faire le lien, fac de lettres, lettres-facteur, facteur-vélo !!!

On sait pas ce qu'on veut !!!!

J'attendais avec impatience que le greffon fasse ses nuits... et ce matin, elle dormait encore à 11h30 et qu'est-ce que j'ai fais ? Je l'ai réveillée parce que je ne trouvais pas ça normal !!!!

Dans la même série...
On a hâte que les enfants parlent et après...parfois on voudrait qu'ils se taisent, juste un peu... (il faut dire que j'ai une paire de pipelettes bien gratinées !!!)
On a hâte que les enfants marchent et après... parfois on voudrait qu'ils arrêtent de courir partout...
On a hâte que les enfants soient autonomes et après...parfois on aimerait qu'ils aient encore un peu besoin de nous...

Et vous ?

On n'est pas que des parents...

Dans deux mois je reprend le boulot...
Le 10 février, le greffon va commencer sa nouvelle vie chez "tata Nicole", elle va avoir de nouveaux copains, se rendre compte que l'horizon va au delà des seins de maman, bref, elle va grandir... Sans moi !!!

Et là, gros dilemme...

Les deux grandes ont été à la crèche à 3 mois et on survit, elles comme moi... Nous avons bien géré le tournant...

Mais à chaque fois, la même question ,comment lâcher ce petit bout qui dépend entièrement de moi (ok, c'est un peu mégalo !!!) et comment gérer ce sentiment de culpabilité d'avoir envie d'être autre chose qu'une mère ?
Car il faut l'avouer, le congé maternité permet de récupérer de la grossesse et de l'accouchement, de s'occuper du tout petit, mais au bout d'un moment, pour ma part, je ressent un manque...
Le manque d'exister autrement que par mon statut maternel...
Le manque de passer mes journées avec des gens qui savent faire des phrases...
Le manque de se sentir socialement utile...
Le manque... de travailler !!! Oui, oui, ça arrive d'avoir envie de bosser (je dirais sans doute le contraire à 7h00 du matin, dans le froid d'un lundi de mars, mais bon...).

J'ai la chance d'aimer mon boulot.
Bosser avec mes petits délinquants, c'est l'assurance de ne jamais s'ennuyer... La certitude de s'énerver contre eux et en même temps la richesse de créer des relations, parfois très conflictuelles, mais au final, peut-être, un jour, notre action aura servie à quelque chose...

Alors, ma reprise en février, elle va être comme d'habitude avec moi, complètement bordélique, partagée entre le déchirement et l'enthousiasme, entre la tristesse et la joie...
Bref, la vie quoi !!!!